Les desserts traditionnels japonais



On recense au moins 1 500 restaurants japonais dans l’Hexagone. Goûter aux plats japonais est une découverte permanente, un vrai voyage gustatif dans un univers culinaire diamétralement opposé à la cuisine européenne. Mais la cuisine japonaise est très saine et succulente. Au Japon, on sert une dizaine de plats lors d’un dîner. Le prix d’un repas dans un restaurant japonais oscille entre 14 € (pour un déjeuner) et 20 € (pour un dîner plus copieux).

Quant aux desserts, on en parle peu dans la cuisine traditionnelle japonaise. Le dessert est, en effet, un concept européen, récemment adopté au Japon. Les Japonais servent à la fin du repas des pâtisseries ou des gâteaux très peu sucrés, servis avec du thé. Les plats sucrés ne font pas partie des habitudes alimentaires nipponnes.

Faisons la découverte des plats traditionnels servis en guise de dessert au Japon.

Le « Ichigo daifuku »

Le ichigo daifuku (qui signifie « la grande chance à la fraise ») est un gâteau traditionnel japonais. Pour la pâte, l’ingrédient emblématique qu’est le riz gluant est utilisé. À l’intérieur, on met de « l’anko », une pâte de haricot rouge sucrée et une fraise entière. On parsème de la poudre de soja grillé (kinako) à l’extérieur. Ce gâteau est consommé froid avec le « Sencha » ou le « Gyokuro », des thés verts très appréciés au Pays du soleil levant.

On trouve des ichigo daifuku produits industriellement à très grande échelle (pas étonnant au Japon), mais rien ne vaut la recette fait-maison. Si vous avez l’opportunité de visiter le pays, la pâtisserie Osumi Tamaya à Tokyo, réputée pour ses ichigo daifuku, est à visiter absolument.

Le « Sakura mochi »

La première recette de Sakura mochi date du début du XVIIIe siècle. Cette pâtisserie est faite de boule de riz gluante (mochi) de couleur rose (qui la rend encore plus appétissante) et de pâte de haricot rouge sucrée (encore !) à l’intérieur. Le gâteau est enveloppé dans une feuille de cerise « sakura » légèrement salée. Servi avec la feuille, le gâteau est encore plus succulent. La couleur rose de la pâte est choisie expressément en l’honneur de la fête du Hanami (l’explosion des fleurs des cerisiers).

Chaque localité a sa variété de sakura mochi. À Kanto, à l’est du pays, on utilise la farine de riz (shiratama-ko) à la place du riz gluant.

Dans le Kansai, à l’ouest, on préfère le « domoyoji-ko », riz gluant formant une boule granuleuse.

À part le riz, la feuille de cerisier et l’anko, il faut du sucre et du colorant alimentaire rose pour reproduire la recette.

Le « Dorayaki »

Le dorayaki est une sorte de pancake. Les enfants en sont friands. Très populaire au Japon, il se vend partout : dans les grandes surfaces, dans les pâtisseries et salons de thé et même dans la rue. On superpose les deux pancakes ronds, fourrés d’anko. Si vous passez par Kansai et que vous visitez une pâtisserie, demandez le mikasa, une autre version de ce dessert. Comme toutes les pâtisseries japonaises, il est également servi avec du thé. À la place de la pâte de haricot rouge, on peut avoir de la crème de thé vert matcha, de fraise ou tout simplement de la crème pâtissière.

Si vous voulez faire un dorayaki maison, il vous suffit simplement d’utiliser les ingrédients pour faire du pancake : de la farine, du sucre, de l’eau, du miel et des œufs.

Si vous êtes amateur des plats japonais, passez chez Hanami, un restaurant japonais à Clermont-Ferrand. À part les plats variés et aux goûts exotiques qu’on vous sert, vous pouvez également faire profiter de plats à emporter, à récupérer sur place ou à livrer à domicile.

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